HUELGOAT 

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Vous trouverez dans la page US ET COUTUMES dans le canton de HUELGOAT quelques rubriques concernant huelgoat, notamment sur les costumes.

 

     La vocation touristique de Huelgoat ne date pas d'hier ; les anglais, les premiers, y viennent nombreux au début du siècle dernier, attirés par la beauté naturelle du site : forêt légendaire, dernier vestige occidental de l'antique Brocéliande, chaos de rochers fantastiques, lieux archéologiques, lac, rivières poissonneuses, etc...

La Forêt :

     La forêt de Huelgoat, prolongement occidental de l'ancienne forêt qui recouvrait jadis la Bretagne intérieure, d'une superficie de plus de 1000 hectares et particulièrement plantée de chênes et de hêtres est principalement aujourd'hui domaine de l'Etat (ONF) après avoir été tour à tour domaine royal et ducal.

     Son bois fût beaucoup utilisé pour les besoins de la mine (entre 1788 et 1822) mais aussi pour les besoins de l'artisanat du sabot de bois ; il servit aussi pour les ateliers de l'Etat comme par exemple les chantiers navals de Brest.

     Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1987, la forêt a été fortement ravagée par un ouragan : arbres cassés ou renversés représentant une surface de 310 d'hectares ; un reboisement à hauteur de 70% de cette surface a été effectué par l'ONF.

     Elle renferme de multitudes de sites étranges. Plusieurs de ces sites ont fait naître des légendes et des contes.

Le lac : Il y a bien des années, HUELGOAT était traversé par un tributaire de l'aulne, la rivière du Fao ; le lac, d'une superficie de 15 hectares, fût créé entre le XVIè et le XVIIIè siècle à des fins industrielles car il était destiné à alimenter en eau à l'aide d'un canal les machines hydrauliques de la mine de plomb argentifère située à LOCMARIA-BERRIEN. A la fin du XIXè siècle, les activités de la mine s'arrêtent et le lac devient inutile. Il est alors acquis par le Docteur BASTID, de HUELGOAT, qui en vend une petite partie à la commune pour permettre la création de la rue du lac qui n'existait pas à l'époque, et cette création a nécessité la construction d'un mur de soutènement bordant le plan d'eau ; la partie restante du lac ayant été achetée par la SHEMA. Comme vous pouvez le voir sur les photos, on trouvait à ce lac bien d'autres utilités comme abreuvoir pour le bétail ou encore lavoir pour le lavage du linge.

 

 

 

A droite on remarquera l'hôtel du lac tel qu'il existait au début du siècle dernier

 

 

en arrière plan, au centre l'ancienne annexe de l'hôtel de France

Les canaux :

Ayant été construits pour alimenter en eau la mine de plomb argentifère de HUELGOAT-LOCMARIA, les nombreux kilomètres de canaux bordés d'un chemin servent aujourd'hui à la promenade.

 

 

 

 

 

Les rochers :

     L'explication géologique : ces rochers viennent des profondeurs de la terre. Nés à un dizaine de km de profondeur sous forme de masses liquides en fusion, ces masses vont remonter très lentement vers la surface, vont se refroidir et se solidifier à quelques kilomètres du niveau du sol. Puis l'érosion, c'est à dire les eaux de pluie et le ruissellement, le gel, la chaleur vont contribuer à dégager, à déblayer tout le terrain surmontant ces roches ; c'est ainsi dégagées qu'on les retrouve aujourd'hui.

    L'explication légendaire : Le géant Gargantua lors d'un passage à Huelgoat se serait arrêté près de la forêt. Les arbres, pour lui, ressemblaient à des fougères. Alors qu'il avait faim, il demanda aux habitants de lui offrir à manger ; ceux-ci ne purent lui offrir que de la bouillie de blé noir, plat qu'il n'apprécia que modérément. Furieux d'avoir du avaler cette bouillie il s'en alla et jura de se venger. Il se rendit alors dans le pays Léon, pays plus riche dans lequel les habitants purent lui satisfaire sa faim. Alors lui vint à l'idée que les habitants de Huelgoat l'avaient mal accueilli ; il prit alors dans ses mains d'immenses blocs de rochers polis comme le galet qu'il lança en direction des montagnes d'Arrée ou ils tombèrent, pour la plupart, dans la forêt et aux alentours de Huelgoat.

 

 

Le chaos de rochers qui mit plusieurs milliers de siècles à se former fût menacé au XIXè siècle sous la masse des tailleurs de pierres. Le mécontentement de la population, l'intervention de la Société Archéologique du Finistère et la municipalité de Huelgoat aidée par le conseil général finirent par provoquer une véritable action de sauvegarde en 1895. La municipalité acheta une partie de la forêt, le Saoulec, sur laquelle était située la roche tremblante qui faillit aussi être détruite.

 

La roche tremblante :        Elle pèse 137 tonnes (53 m3 ; 2,6 tonnes/m3), mesure 7 mètres de long, 3 de haut, 2,80 de large et 90 cm d'arête et bouge en la poussant à un endroit bien précis avec le dos, sans trop forcer (même des enfants de 10 ans peuvent le faire). Elle fait partie d'un type de pierres autrement appelées "rouler" et les druides voyaient en elles le symbole de la puissance de Dieu.

Elle faillit être détruite à la fin du 19è siècle par des carriers peu scrupuleux qui commencèrent à y creuser des trous, encore visibles sur le sommet.

 

Le camp d'Artus

D'une étendue de 32 hectares, le camp d'Artus (Arthur) date du 1er siècle avant notre ère, il est dominé par une butte factice haute de 18 mètres. Il fût en fait un oppidum gaulois (réutilisé par la suite par les romains car quelques monnaies romaines y ont été découvertes) entouré d'un énorme mur haut de 4 mètres et comportant des quadrillages de poutres entrecroisées tenues par de grosses fiches de fer. Plusieurs observatoires de planches permettaient de scruter l'horizon et de voir si un ennemi approchait. Il aurait servi de refuge à 3000 Osismes (nom d'un des nombreux peuples gaulois) lors de l'invasion de l'Armorique par les romains en 57 avant Jésus Christ.

 

La grotte d'Artus

La grotte se trouve au dessus d'un chemin, on peut l'atteindre en montant une vingtaine de marches. Il s'agissait du logis du roi Arthur, figure légendaire des chevaliers de la table ronde ; la grotte, dit la légende, décelait un fabuleux trésor gardé par des démons qui traversent les airs sous forme de feux follets. Ce trésor que le Roi Arthur avait découvert au Val Sans Retour grâce à l'enchanteur Merlin.

L'endroit ressemble à une caverne dont les murs latéraux et le plafond rocheux sont toujours en place ; il n'en est pas de même pour le rocher qui se trouve dans le fond de la grotte qui est à moitié écroulé. Vu le manque d'espace, on peut penser que cette grotte servait de halte au roi Arthur au cours de ses longues chevauchées sur son cheval Aubagu. On aurait du mal à imaginer que la reine Guenièvre ait pu partager la couche de son royal époux dans un tel lieu.

 

 

 

 

La mare aux sangliers

Elle porte ce nom car lorsque les sangliers étaient en nombre dans la forêt, ils se retrouvaient volontiers dans cette mare pour se désaltérer.

 

 

 

 

 

 

 

La légende des sangliers de HUELGOAT

Un jour Saint Pierre et le bon Dieu descendirent sur terre, le premier vêtu en bûcheron, le second portant l'habit d'un laboureur. Ils arrivèrent à HUELGOAT en compagnie d'une truie prête à mettre bas. A l'entrée du pays, ils trouvèrent une maison habitée par une vieille boulangère qui n'avait pas fait fortune dans ce métier. Alors qu'elle était assise sur le pas de sa porte à attendre le client, Saint Pierre et Dieu lui dirent :

"- Voici une truie qui va mettre bas. Nous vous en faisons cadeau à une condition: Vous nous garderez la moitié des porcelets qu'elle mettra au monde.

- C'est accepté dit la femme réjouit qui n'avait jamais possédé de cochon.

- Nous serons de retour dans une semaine dirent les deux voyageurs. Prenez grand soin de notre part.

Toute heureuse, la boulangère batit une hutte pour la bête, y placa quelques nourritures ; c'est dès le lendemain que la truie mit au monde 8 porcelets ; la femme se dit alors:

- Nos voyageurs ne peuvent pas savoir combien la truie a eu de petits, au lieu de 8 je dirai 4 ainsi ma part sera de six gorets.

Comme le four n'était pas allumé, elle y cacha 4 petits.

Au bout de 8 jours les deux voyageurs se présentèrent

- Alors, combien la truie a-t-elle eu de petits ?

- Quatre, répondit la boulangère.

- Et ceux-ci dirent Dieu et Saint Pierre en allant vers le four, vous ne les comptez pas ?

- Pardon pouir ce mensonge, s'écria la femme. Saint Pierre ouvrit alors le four et les 4 porcelets en sortirent pour détaler vers la forêt toute proche. Seulement, comme ils s'étaient roulés dans la cendre encore chaude, leur soie s'était roussie.

C'est depuis cette époque, disent les gens de HUELGOAT, que cette espèce de "cochons", les sangliers, ont le poil brun. D'ailleurs, la langue bretonne n'a pas d'autre mot pour nhommer le sanglier que "moc'h gwez", le cochon sauvage.

 

La mare aux fées

Dans le fond de cette mare, une fée accusée d'avoir parlé aux garçons y fut jetée pour la punir de ce délit. Ceux qui cherchent à l'apercevoir sont irrésistiblement attirés vers le fond et se noient.

La légende raconte encore que l'on pouvait, par clair de lune, voir les fées se baigner dans cette mare. Elles étaient magnifiques et se peignaient les cheveux avec des peignes en or. Le jour, on pouvait de temps à autre les apercevoir dans le bourg de HUELGOAT transformées en vieilles sorcières qui pouvaient jeter de mauvais sorts.

 

 

Le ménage de la vierge

Curieux assemblage de rochers dut essentiellement au phénomène d'érosion, la légende dit que ce fût la maison de la Vierge Marie. On peut avec une certaine imagination reconnaître le lit dans lequel elle dormait, le chaudron, la marmite, la louche et l'armoire qu'elle utilisait et le berceau où dormait Mabig Jésus. Un habitant de la forêt aurait même vu l'habitante de ces lieux.

 

 

La grotte du diable

A la sortie du lac, la rivière d'argent tombe de 20 mètres et se perd sous le chaos de rochers au fond de la grotte du diable.

Une des légendes dit que cette grotte serait le passage obligé pour se rendre à l'Enfer. La route qui y mène est parsemée de 99 auberges dans lesquelles des boissons fortes et douces sont servies. Si le voyageur parvient à la dernière auberge sans être ivre, il peut revenir sur ses pas ; dans le cas contraire les diables lui font avaler une affreuse mixture de sang de crapeau et de couleuvre ; dès lors, le diable s'approprie son corps et son âme et devient son maître.

entrée de la grotte

Par contre, les jeunes guides racontent aux touristes    "Pardon, Messieurs Dames, voulez-vous savoir pourquoi on appelle cette grotte la Grotte du Diable ? Jadis un révolutionnaire natif de Berrien, commune voisine, s'était réfugié dans cette grotte. Il était poursuivi par les chouans, des paysans partisans du Roi et ennemis de la Révolution. Comme cette grotte était sombre et qu'il avait froid, il alluma un grand feu de branchages. Il avait mis sur sa tête un chapeau où se dressaient deux plumes rouges et tenait dans sa main une fourche pour se défendre. Quand les chouans descendirent dans la grotte, ils crurent voir derrière le feu l'ombre du diable avec ses cornes et s'enfuirent en criant : "au diable, au diable ..."     

et c'est depuis ce temps là qu'on appelle cette grotte la Grotte du Diable.

Le gouffre

Impressionnante cascade d'eau qui déferle avec une puissance énorme depuis un monticule de rochers pour se perdre sous la terre.

La légende de Dahut : Dahut, fille du Roi Gradlon, menait une vie fort dissolue sur la côte de Cornouaille, dans la ville d'Ys aux environs de la baie des Trépassés près de Douarnenez. Chaque nuit elle choisissait un amant parmi les plus beaux jeunes gens de la ville mais l'heureux élu ne voyait jamais le jour paraître car des visiteurs zélés de Dahut étranglaient le jeune homme, emportant son cadavre très loin pour le jeter dans le gouffre à Huelgoat. Quand, par sa faute, la ville d'Ys fut engloutie par les eaux, Dahut, transformée en sirène, venait à Huelgoat par un long souterrain jusqu'au gouffre pour chanter et couvrir de sa voix les sanglots et plaintes de ses divers amants.

On dit aussi que Dahut possédait un château sur le belvédère, le Kastel-Guibel, au-dessus du gouffre où il lui arrivait de passer des nuits.

 

La sortie du gouffre

 

 

 

Le belvédère du gouffre

Ce belvédère a été employé au Moyen Age, au XIè siècle, comme MOTTE FEODALE. On y remarque le fossé de défense sud, du côté du canal inférieur. Sur cette hauteur on pouvait surveiller et épier les éventuels ennemis.

Sur le sommet du belvédère, sommet du promontoire qui surplombe le gouffre, se situe la stèle de Victor SEGALEN, mort à cet endroit en 1919 alors qu'il se promenait.

 

La rivière d'argent (ou le légendaire des mineurs)

Son nom vient du plomb argentifère qui était extrait de la mine de Locmaria-Berrien.

La légende dit qu'un soir, un homme longeait la rivière en se promenant dans la forêt et arriva à l'endroit où des femmes lavaient du linge à grands coups de battoir. C'était les lavandières de la nuit "jusqu'à la venue d'un chrétien sauveur, il faut laver notre linceul sous la neige et le vent". Les funèbres laveuses l'entourèrent alors ; l'homme cru sa dernière heure arrivée lorsque que la plus âgée d'entre elles lui dit : "Aide-moi à essorer le linceul et tu seras riche pour le reste de tes jours". Il savait que quiconque rencontrait les lavandières de nuit devait avoir bien soin de tordre le drap dans le même sens qu'elles. La Groac'h vit qu'elle avait à faire à un homme averti et fidèle à sa parole, lui remplit les poches de pierres brillantes et d'argent. Rentré à Huelgoat, l'homme montra son trésor aux mineurs qui accouraient.

 

L'allée violette

Elle tiend son nom de son ingénieur, Mr VIOLETTE qui, lui-même, la traça. Elle longe la rive gauche de la rivière d'Argent jusqu'aù Pont Rouge.

 

Le champignon

     Pas besoin d'une longue légende pour expliquer le pourquoi de cette appellation, la forme très suggestive de ce rocher suffit.

  Autres vous trouverez les explications d'autres sites en cliquant dessus.

Le moulin

 

Les ponts

Le pont du fao

Le pont qui enjambe la rivière du fao près du lieu-dit appelé "pont du fao" constituait à l'époque le seul passage entre le quartier du fao et le bourg de HUELGOAT ; le pont face à l'abattoir n'ayant été construit que bien plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pont mikaël

 

Le pont rouge

Situé sur la rivière d'argent qui doit son nom au plomb argentifère qui s'extrayait autrefois dans la région.

 

Les vestiges d'un passé plus ancien

Le peuplement du pays est très ancien et est attesté par la présence de nombreux vestiges mégalithiques (menhirs, dolmens, tumulus) sur le territoire de la commune, surtout à l'ouest ; Le menhir du Cloitre qui mesure 8,50 mètres et le menhir de Coat Mocun sont là pour en témoigner.

Plusieurs Mottes féodales étaient présentes dans notre région ; on citera sur Huelgoat le Belvédère ou "Castel Guibel", mamelon situé au-dessus du gouffre où on remarque le fossé de défense sud. On citera encore la motte féodale du Camp d'Artus qui se situait à l'extrémité nord de ce camp.

Tous les lieux qui vous venez de parcourir existent encore de nos jours et font partie de notre patrimoine local ; afin de les visiter, notre forêt légendaire accueille chaque année des dizaines de milliers de touristes. Venez vous aussi vous plonger dans des milliers d'années d'histoire et de légendes.

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